Jurassic World 2 : pourquoi faut-il faire confiance à Juan Antonio Bayona ?

juraSon nom était souvent évoqué, c’est désormais officiel. Juan Antonio Bayona réalisera bien la suite de Jurassic World, un des hits au box-office de l’année 2015 (1,6 milliards de dollars récoltés dans le monde). Le réalisateur espagnol prend ainsi la relève de Colin Trevorrow qui, bien qu’occupé par un certain Star Wars IX, en cosignera quand même le scénario. Voici 3 bonnes raisons de croire en Bayona pour cette nouvelle épopée spectaculaire.

 

► Parce qu’il a du temps devant lui…
Jurassic World 2 étant prévu pour juin 2018, cela laisse le temps à Juan Antonio Bayona de bien peaufiner ce projet. En janvier dernier, il s’était en effet retiré de World War Z 2, la suite du blockbuster zombiesque imaginé par l’écrivain Max Brooks. Entre temps, le jeune catalan aura sorti A Monster Calls, un drame fantastique avec Liam Neeson et Sigourney Weaver (bande annonce ci-dessous). Un film à effets spéciaux, centré sur un jeune garçon se réfugiant par réflexe de survie dans un monde imaginaire, qui devrait le préparer à affronter les nombreux dinos d’Isla Nublar.

► Parce que les castings internationaux, il connait…
Avant de diriger Neeson et Weaver, comme indiqué dans le point précédent, Bayona avait admirablement géré son virage anglophone face à Naomi Watts et Ewan McGregor dans The Impossible. Les gros projets ne l’impressionnent guère et c’est fort probablement décomplexé qu’il dirigera le duo gagnant Chris Pratt et Bryce Dallas Howard. Les deux stars seront encore de la partie, tout comme Omar Sy, qui devrait visiblement reprendre son rôle. Gageons de croire dans les capacités évidentes de direction d’acteurs du maestro…

► Parce que techniquement, le mec est solide…
Les fans de la franchise Jurassic Park/World peuvent dormir sur leurs deux oreilles. Les studios Universal n’ont pas choisi un manchot sans goût pour s’occuper de leur poule aux œufs d’or. L’Espagnol est hyper talentueux et l’a démontré avec The Impossible et L’Orphelinat. Dans le premier, il faisait montre d’une maîtrise (technique) du spectacle spielbergienne en s’intéressant au destin d’une famille victime du tsunami en Thaïlande. Dans le second, il installait une ambiance élégamment tendue, à la Amenabar. A lui de jouer désormais !

Samy Mojtabi

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