Critique : Hunger Games – La révolte : Partie 1

23 novembre 2014, Posted in  Critiques

De Francis Lawrence avec Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson et Liam Hemsworth

La note des Cinévores :

Le Geai Moqueur est de retour ! Alors que nous avions laissé Katniss Everdeen en état de choc après que Gale lui a annoncé la destruction du District 12 à la fin de L’embrasement, celle-ci est désormais prête à se battre aux côtés des rebelles. Enfin, ça c’est ce que les différentes bandes annonces laissaient présager… Car avant même d’envisager un quelconque combat, le réalisateur Francis Lawrence, déjà auteur du second volet, nous emmène à la découverte du District 13, nouvelle terre d’asile de quelques rescapés. Et prend tout le temps qu’il faut pour témoigner des désastres causés par le Capitole. Cette mise en place, atrocement lente, peine à retenir l’attention du spectateur. Si l’on comprend l’importance de montrer les tourments psychologiques de Katniss, partagée entre sa soif de justice et son amour pour Peeta, il est en effet impossible de passer outre l’ennui qui cancérise cette première partie. Nous avions déjà tous compris que le président Snow voulait faire régner un climat de peur à travers un régime totalitaire. La seule à qui cela semble avoir (encore) échappé, c’est Katniss. Et arrivés au troisième film, ça commence à faire beaucoup ! Par ailleurs, pour pallier au manque d’action – en dépit de quelques scènes mémorables –, le scénariste Danny Strong n’a pas lésiné sur les séquences émotionnelles où Jennifer Lawrence chauffe ses glandes lacrymales sans être tout à fait crédible et où Liam Hemsworth fait son possible, non sans difficulté, pour nous faire oublier qu’il n’est qu’un boy scout au service d’une noble cause. Que dire de la participation de Julianne Moore, bien trop froide et superficielle pour toucher qui que ce soit. Au final, il en résulte un film terne et éreintant. Quant à la séquence finale, elle forcera néanmoins les fans de la première heure (à coup de cliffhanger) à être présents pour l’épisode final, l’an prochain.

Wyzman Rajaona