10 gentils incontournables du cinéma !

Comme le disait Jacques Weber : « La gentillesse est la noblesse de l’intelligence. » Preuve en est avec cette liste très subjective de 10 personnages plus gentils, serviables et sympathiques les uns que les autres. Des hommes et des femmes qui ont marqué le cinéma à leur manière. Quoi de mieux que de les célébrer en cette Journée Internationale de la Gentillesse !

 

 

Cameron Diaz (Mariage de mon Meilleur Ami)

Nous sommes 1997 et P.J. Hogan est derrière la caméra. Cameron Diaz incarne Kimberly Wallace, une jeune femme chaleureuse et appréciée sur le point de se marier. A moins que l’arrivée de Julianne (alias Julia Roberts), la meilleure amie du futur mari, ne vienne tout faire capoter et transforme ce qui doit être le plus beau jour de sa vie en un véritable fiasco ? Si le film ne rompt pas avec la mécanique de la comédie romantique américaine, il a le mérite de démontrer que parfois, être gentil permet d’avoir droit à son happy end (même quand on chante mal au karaoké).

Coluche dans (L’aile ou la Cuisse)

Dans ce film de Claude Zidi, Coluche se glisse sous les traits de Gérard, le fils d’un intraitable critique gastronomique (de Funès). Ce dernier ne peut se résoudre à dire à son père qu’il veut faire carrière dans le cirque. Il se laisse alors embarquer dans une croisade contre la malbouffe engagée par son père. Lorsque Claude Zidi écrit le scénario de L’aile ou la cuisse, il ignore que son Gérard va rapidement devenir l’archétype même du gentil à la française, celui qui veut bien faire et ne froisser personne, en particulier ceux auxquels il tient. Et qui de mieux que Coluche pour incarner cet adorable anti-héros ?

Charlie Chaplin (La ruée vers l’or)

Dans le Canada de la fin du 19e siècle, Charlot, un prospecteur, part à la recherche d’une mine d’or avec son ami Big Jim. Malgré toutes les péripéties, les situations cocasses et les déceptions qu’il connaît, Charcot garde la tête froide, se rassure comme il peut et finit par trouver la fameuse mine d’or. Plus tard, il finira également par trouver l’amour. Grâce à ce personnage profondément bon, qui accepte de partager la dégustation d’une chaussure, Charlie Chaplin entremêle mélodramatique et le comique, créant ainsi une œuvre intemporelle.

Christopher Reeve (saga Superman)

Donner vie à l’extraterrestre venu de la planète Krypton pendant 4 films (de 1978 à 1987) n’était pas une mince affaire. Mais près de 40 ans après la sortie du premier volet, force est de constater que Christopher Reeve a relevé le défi comme personne. A tel point que, malgré son décès survenu le 10 octobre 2004, et de multiples suites et remakes – que ce soit au cinéma ou à la télévision -, il incarne aujourd’hui encore le Superman dont tout le monde veut se souvenir, cette figure du bon samaritain parfois un peu naïf mais toujours prêt à protéger ses semblables terriens.

Ewan McGregor & Alec Guinness (saga Star Wars)

Forcément, dès lors que l’on pense à un personnage qui œuvre pour le bien, difficile de passer à côté de Star Wars, la saga qui cristallise depuis 40 ans la lutte du bien contre le mal, des chevaliers Jedi contre les seigneurs Sith. Et parmi les Jedi, s’il y en a bien un qui a toujours retenu notre attention, peu importe son interprète, c’est Obi-Wan Kenobi. Padawan de Qui-Gon Jinn avant d’être le maître d’Anakin Skywalker, ses conseils sont d’une aide précieuse et sa présence d’un grand réconfort.

Tom Hanks (Philadelphia)

Dans ce drame de Jonathan Demme, Tom Hanks est Andrew Beckett, un brillant avocat abusivement licencié à cause de sa séropositivité qui engage des poursuites judiciaires contre ses anciens employeurs. Si le film a permis de faire évoluer les mentalités – sur la question de la séropositivité et de l’homosexualité -, c’est pour beaucoup grâce au jeu de Tom Hanks. En jeune homme déterminé et au fait de ses droits, le Andrew Beckett qu’il incarne avec douceur tient à ce que justice soit rendue et que le reste de sa vie ait un sens. Une vraie leçon de vie et de tolérance !

Mike Myers (saga Shrek)

Lorsqu’un ogre solitaire est forcé de sauver son marais envahi de créatures enchantées, et qu’il est accompagné pour ça par un âne bavard, cela donne un film d’animation particulièrement comique. Figure parfaite du gentil méchant ou du faux méchant ogre (au choix), Shrek fait rire et fait du bien au moral. Bien qu’il soit un râleur hors pair, très pointilleux sur la question de la propriété privée et qu’il adore effrayer ceux qui l’offensent, c’est un personnage particulièrement gentil qui a manqué d’affection et d’attention. Preuve en est avec toutes les péripéties qu’il traverse, parfois à contrecœur, mais toujours en sachant qu’il le fait pour la bonne cause.

Tobby Jones (saga Harry Potter)

« Méchant Dobby, méchant ! » disait-il à chaque fois qu’il pensait être en tort, avant de se frapper la tête avec ou contre un quelconque objet. Dès sa première apparition dans la saga, cet elfe de maison nous a surpris et ravis à la fois. Drôle sans le savoir, Dobby est l’elfe de maison rêvé, un être au courant de tout ce qui se passe et très attentionné, même avec ceux qu’il n’est pas censé protéger, quitte à le payer de sa vie. Gentillesse et sacrifice donc.

Audrey Tautou (Le fabuleux destin d’Amélie Poulain)

Amélie Poulain est une serveuse de 23 ans dont la vie bascule lorsqu’elle découvre une boîte de bergamote laissée par un ancien occupant de son appartement. Elle se décide alors à retrouver son propriétaire et se promet de consacrer sa vie aux autres si jamais elle y parvient. Ce faisant, elle met son grain de sel dans la vie de tout son entourage, oubliant presque de prendre soin d’elle et de chercher l’amour. Personnage romantique et doux par excellence, Amélie voue une fascination pour les happy end et ne peut s’empêcher d’échafauder des plans un poil tarabiscotés dans sa tête. Merci Jeunet et Tautou !

Michael Caine (trilogie The Dark Knight)

Si Christopher Nolan a complètement dépoussiéré la figure du héros torturé avec sa trilogie, on oublie trop souvent qu’il a également donné un nouveau souffle au personnage de mentor par le biais d’Alfred Pennyworth. A la fois servant, assistant, homme à tout faire, protecteur et alibi parfait, Alfred guide Bruce Wayne comme il se doit et du mieux qu’il peut dans sa quête de justice pour tous. D’un naturel très calme, il n’hésite pas à hausser le ton et à faire preuve de ses réserves. Car au fond, qui a besoin d’amis quand on a Alfred Pennyworth ?

Wyzman Rajaona